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Bienvenue sur ce blog !
 
Vous allez pouvoir plonger dans le monde des Lettres. Comme il n'est pas de littérature, quels que soient le pays et l'époque, hors du temps, vous pourrez aussi trouver des points de repères dans différents domaines : histoire, peinture, sculpture, musique, architecture, et tant d'autres encore…
 
Une place accordée aux nouveautés de tous pays ne fera pas oublier les textes plus anciens, voire très anciens. Vous pourrez découvrir ou redécouvrir non seulement les textes de l'Antiquité mais aussi ceux du Moyen Age. Les époques suivantes ne sont pas laissées de côté. Au milieu des textes devenus des classiques –comme le veut la formule- vous ferez peut-être d'heureuses découvertes… Vous voyagerez, je l'espère, ici et là dans des univers auxquels vous n'aviez pas encore songé…
 
Vous trouverez aussi des informations sur la langue française. Il ne s'agit pas d'un travail universitaire, mais simplement d'éléments qui permettent de rendre compte des différents états d'une langue.
 
Si vous avez envie de poursuivre, alors venez papillonner et j'espère que vous trouverez votre bonheur et que l'envie de lire sera au rendez-vous !
 
Je vous invite à partager tout cela !

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27 mars 2019 3 27 /03 /mars /2019 09:35

Le 26 avril 1986, la ville de Tchernobyl a connu un drame qui a touché toute l'Europe : l'explosion de la centrale nucléaire de cette ville d'U.R.S.S., actuelle Ukraine.

Dix ans plus tard, Lana est une jeune adolescente cachée dans un véhicule. Elle s'apprête, avec l'aide de sa grand-mère, à entrer dans la Zone Interdite qui correspond au périmètre installé autour de la centrale nucléaire.

Au moment du drame, Lana avait juste six ans. À l'époque, son père, Ivan Averine, était pompier et avait dû intervenir sur ce site où, comme bien d'autres, il avait perdu la vie en tentant d'éteindre le feu.

Après un long et lent trajet, Lana et sa grand-mère s'arrêtent au cimetière. Lana veut se recueillir sur la tombe vide de son père. Ensuite, les deux femmes reprennent la route jusqu'à leur destination.

Dans ce lieu vide et désolé, Lana se promène. Quand soudain elle aperçoit un cheval. Elle le suit et voit d'autres chevaux sauvages dans cet endroit abandonné par les hommes.

De retour auprès de sa grand-mère, elle raconte ce qu'elle a vu.

La nuit venue, Lana entend du bruit et surprend quelqu'un en train d'enfermer le cheval, qu'elle a vu, dans un camion. Révoltée mais aussi apeurée, Lana rejoint le cheval avec qui elle fait le voyage.

Dans ce périple plein de dangers, Lana rencontre un jeune homme, Sacha. D'abord méfiante, elle finit par se laisser apprivoiser. Sacha connaît l'histoire de ces chevaux et fait des photographies des différents lieux qui sont autour de la centrale.

Ensemble, ils ont l'idée d'un beau projet.

 

Ce court roman vous fait découvrir un événement tragique qui eut de graves conséquences sur quelques pays européens.

L'aventure de Lana est entrecoupée des faits survenus en 1986. La famille de Lana fut frappée par ce drame qui fit perdre la vie à son père et qui changea durablement le destin des habitants de Tchernobyl et des environs. Un roman qui raconte une tragédie moderne née de la technologie non maîtrisée par les hommes.

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5 mars 2018 1 05 /03 /mars /2018 16:12

PENDANT LA GUERRE AUX PAYS-BAS

Les Pays-Bas, comme la plupart des pays d'Europe, connurent des heures sombres durant le Seconde Guerre Mondiale.

 

Envahis dès le mois de mai 1940, les Pays-Bas durent plier face à l'occupant allemand. Des lois restrictives concernant les Juifs furent rapidement édictées.

Environ cent mille Juifs hollandais, soit trois quarts de la population, trouvèrent la mort durant cette période. Différentes circonstances l'expliquent. Pays plat, possédant peu de forêts, les Pays-Bas offrent peu de lieux susceptibles de cacher de nombreuses personnes. En plus, à l'époque, les pays frontaliers sont eux aussi occupés.

 

Pays neutre lors de la Première Guerre mondiale, les Pays-Bas n'avaient pas été confrontés à un ennemi conter lequel il aurait fallu lutter. C'est pourquoi, entre autres, les structures nécessaires à la mise en place de la Résistance prirent du temps.. Si la collaboration fut importante, les actes de Résistance permirent de sauver de nombreuses vies, comme ce fut le cas dans d'autres pays d'Europe.

 

Le roman nous plonge dans la ville d'Amsterdam en 1943. Hanneke, une jeune fille, parcourt la ville à vélo afin d'obtenir les marchandises qu'on lui commande. Elle fait du marché noir, ce qui lui permet de faire vivre sa famille qui ignore tout. Il est vrai que le quotidien n'est pas simple, son père étant handicapé suite à un événement survenu lors de la Première Guerre mondiale.

Hanneke vit dans le souvenir de l'homme qu'elle aime toujours Bas (i.e. Sébastien) qui est mort durant cette guerre. Se sentant coupable de cette tragédie, elle lutte à sa façon, contre ce sentiment, et pour survivre.

 

Alors qu'elle se rend chez l'une de ses clientes, cette dernière lui fait une demande inhabituelle : retrouver la jeune juive, Mirjam Roodvelt, qui a disparu et se cachait chez elle.

 

Après avoir hésité, Hanneke accepte d'aider la vieille dame et mène son enquête. Elle découvre, alors, l'existence d'un réseau de résistance et la terrible tragédie que vit son pays.

 

Sur fond historique, le roman met en scène une jeunesse obligée d'entrer dans l'âge adulte rapidement. L'amitié, le courage, la solidarité mais aussi les trahisons, les lâchetés racontent la guerre.

Le groupe de Résistance que rejoint Hanneke est soudé mais bien que déterminé se refuse à agir sous le coup de l'émotion. La bienveillance ne suffit pas toujours face à un ennemi déterminé.

La jeune Hanneke avance pas à pas et découvre une vérité surprenante et comprend qu'un détail, que le moindre événement peuvent faire basculer des vies de manière irréversible !

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19 février 2018 1 19 /02 /février /2018 16:04

DANS LA FORÊT DU MAINE

 

Jack, un homme autoritaire et parfois violent, est un grand fan de base-ball -passion qu'il ne parvient pas à inculquer à son fils- et aime profondément sa voiture, une Chevrolet Impala SS.

 

Depuis que son épouse les a abandonnés, Jack élève seul son fils, Walden, sans savoir ce que la mère de l'enfant est devenue.

 

Un jour, alors que Walden approche de ses treize ans, son père décide de l'emmener dans l'immense forêt du Maine. C'est dans ce vaste espace que Jack abandonne son fils à quelques pas d'une cabane. Le jeune garçon doit y passer un certain nombre de jours et se débrouiller avec

quelques boîtes de conserves, une batte de base-ball, une carabine, quelques allumettes et deux ouvrages rédigés par Henry David Thoreau ! Il a, à ce moment, douze ans, sept mois et quatre jours… Âge qu'il note chaque jour qu'il passe dans cette forêt.

 

Aussi bien perplexe qu'effrayé, Walden tente de comprendre ce qui a conduit son père à prendre une telle décision à son égard. C'est pour le voir devenir un homme, lui ce jeune garçon que son père trouve maladroit ? C'est une forme de sanction ? Il n'a pas de réponse. Il a juste remarqué que depuis peu son père avait changé subitement, qu'il semblait préoccupé mais Walden ne parvient pas à analyser correctement cette situation. Trop d'éléments, trop d'informations manquent pour aboutir à un raisonnement correcte et surtout logique.

 

Alors Walden fait contre mauvaise fortune bon cœur et tente de s'habituer à son nouvel environnement. Et quand on est un jeune garçon peu débrouillard, plutôt malhabile, c'est compliqué. Walden analyse la situation, essaie d'anticiper, d'apprivoiser tout ce qui l'entoure. Mais cette vie dans les bois est plus qu'une aventure, surtout quand on n'y a pas été préparé !

 

Walden parvient à faire face malgré les difficultés. Il ne fera pas le chemin tout seul, découvrira le secret de son père qui l'a poussé à isoler son fils du monde. Le passé du père le rattrape et peut avoir de graves conséquences sur la vie de son fils. Ce père est-il aussi sombre que ce que le lecteur pouvait penser au début du roman ?

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7 octobre 2017 6 07 /10 /octobre /2017 15:44

CAUSSE, Rolande, La lettre brûlée, Syros, 1993

Forcalquier dans les Alpes de Hautes Provences. C'est dans cette ville que vivent deux jeunes adolescentes, Julie et Saïda.

Julie est fille unique. Saïda est l'aînée d'une famille nombreuse. Elle doit souvent s'occuper de ses frères et sœurs afin d'aider sa mère de santé fragile.

Saïda se rend chez Julie. Pendant qu'elle l'attend, elle s'amuse à rédiger une lettre à une dame, Eugénie Cibourel, qui est décédée en 1980. Cette lettre, Saïda la dépose au cimetière.

Le lendemain, Saïda raconte à Julie ce qu'elle a fait. Ce récit enthousiasme Julie.

Au cimetière, les deux jeunes filles découvrent près de la tombe qu'une lettre remplace la leur. Eugénie leur a répondu ! Cette femme leur explique qu'elle n'a pas vécu longtemps à Forcalquier. Elle est originaire de Marseille.

Si Julie est heureuse de cette réponse, ce n'est pas la cas de son amie. Saïda est troublée.

Une correspondance débute alors. C'est dorénavant Julie qui écrit la lettre car Saïda qui a pourtant eu cette idée, est de plus en plus inquiète.

Dans une de ses lettres, Eugénie évoque Marseille. C'est son passé qu'elle rapporte. Cela touche les jeunes filles. Elles profitent du voyage de la mère de Julie pour se rendre dans cette ville. Julie et Saïda marchent dans les pas d'Eugénie.

Désirant toujours découvrir qui écrit ces lettres, Julie poursuit non seulement cette correspondance, mais aussi son enquête. Sa patience est récompensée, elle sait qui écrit les lettres en prenant l'identité d'Eugénie. Mais quel est le lien entre le berger Léon et Eugénie ?

Ce court roman est un voyage en Provence. Ici les souvenirs et les générations se mêlent. Dans ce quotidien qui n'est pas toujours simple, l'amitié tient une grande place. Mais l'amitié ne concerne pas que ces deux jeunes filles. Le berger, que le vie a malmené, a touché les deux adolescentes. Des liens se tissent. C'est aussi une espèce d'hymne à la tolérance.

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12 septembre 2013 4 12 /09 /septembre /2013 10:21

.FITZGERALD MICHEL, Misia, Les plus belles berceuses jazz, 2012, Didier Jeunesse

 

Voici le soir venu et c’est le moment d’aller au lit. Si après une journée de travail, nous, adultes l’espérons tant, nous ne pouvons pas affirmer la même chose au sujets des enfants.

 

 

Pour rendre cet instant différent et l’envelopper de douceur, le bel ouvrage intitulé, Les plus belles berceuses jazz, devrait convenir.

 

Chaque berceuse est illustrée d’un magnifique dessin fort coloré. Les paroles en anglais sont accompagnées d’une traduction en français.

 

Quelques renseignements, concernant l’artiste interprète et la chanson, sont aussi donnés.

 

 

Laissez-vous emporter par les voix d’Ella Fitzgerald, Sarah Vaughan, Peggy Lee, Billie Holiday et tant d’autres. Retrouvez des mélodies que vous connaissez bien et découvrez d’autres titres moins célèbres.

 

Quinze chansons pour mieux rêver, pour mieux dormir….

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19 juin 2011 7 19 /06 /juin /2011 13:50

Chansons d'enfants du monde entier, Gallimard jeunesse, Coll. musique, 2010

 

 

Ce livre, destiné aux plus jeunes, donne l'occasion de faire  un tour du monde en chansons.

 

Vingt chansons dans toutes les langues ou presque s'offrent aux oreilles de nos enfants.

 

Chaque chanson est illustrée par un dessin toujours très coloré et de style très différent, plusieurs auteurs ayant prêté leur plume au texte.

 

Les paroles de chaque mélodie sont données accompagnées d'une traduction. En bas de page figurent quelques informations culturelles sur le pays.

 

Il ne nous reste plus qu'à partir pour la Chine, l'Italie, la Russie, l'Inde, le Mexique…

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17 juin 2011 5 17 /06 /juin /2011 10:38

 

BRESNER, Lisa, Un rêve pour toutes les nuits, Actes Sud Junior, 1999

 

 

Plongeons une fois encore dans l'univers de Lisa Bresner.

 

Le héros de cette histoire est Petit Tang. Avec lui, le jeune lecteur découvrira en quatre étapes des idéogrammes qu'il retrouvera à la fin du livre sous forme de lexique.

 

L'histoire permet de comprendre comment certains idéogrammes sont nés.

 

 

L'HISTOIRE

 

Petit Tang ne parvient pas à trouver le sommeil. Après un long moment, il réussit à s'endormir.

 

Il voit alors la Grande Muraille de Chine. Un garde lui propose de se rendre tout au bout de la Grande Muraille. Ce qu'il trouvera au bout de ce parcours est un rêve pour toutes les nuits. Mais pour cela, Petit Tang doit apprendre les mots secrets du rêve.

 

Le premier est "voler."

 

Petit Tang poursuit son chemin. Un autre garde lui propose une devinette pour trouver le deuxième mot : homme.

 

Tandis qu'il marche un autre garde apparaît pour lui apprendre le mot "cheval."

 

La marche donne faim au jeune garçon, mais en ces lieux, personne ne cuisine. Il n'y a qu'un garde qui apprend le mot "femme."

 

Lorsqu'enfin, il voit le bout de la Grande Muraille, Petit Tang ne se souvient plus de tous les mots. Il pleure. Le cinquième garde le rassure : le dernier mot est un mot magique. Pour l'écrire, "on commence par les griffes d'un oiseau, puis on trace dessous le toit d'une maison, en dessous du toit on dessine un cœur, enfin on termine par deux mains qui se croisent." C'est le mot "amour."

 

Tous les gardes réapparaissent et affirment qu'ils aiment beaucoup Petit Tang.

 

L'enfant demande à voir ses parents. Que doit-il faire pour retrouver son chemin ?

Petit Tang doit se diriger vers l'Est. Là est le Palais du roi de l'Est.

 

Quittant le Nord, Petit Tang se demande ce qu'il va trouver là-bas. Soudain, un petit singe apparaît sur une branche de magnolia et s'adresse à l'enfant.

 

Une fois les présentations faites, Petit Tang explique qu'il veut rentrer chez lui. On lui a dit que le roi de l'Est pouvait l'y aider. Hélas, le roi est introuvable pour le moment.

 

Le premier ministre raconte à Petit Tang et au singe que le roi passe son temps à se cacher. Petit Tang propose de partir à sa recherche grâce à l'indice qu'il a laissé. Mais Petit Tang ne comprend pas le mot. Avec l'aide du singe, le garçon réalise qu'il s'agit du mot "grand."

 

Ils se rendent dans la salle la plus grande du palais : la salle de l'Harmonie suprême.

 

Là ils découvrent un autre message du roi.

 

 

À vous de suivre, pas à pas Petit Tang et le singe, et ce, jusqu'au réveil du petit garçon.

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11 juin 2011 6 11 /06 /juin /2011 10:20

 

BRESNER, Lisa, Le secret d'un prénom, Actes Sud junior, 2003

 

Cet ouvrage, au format B.D., offre l'occasion de faire ses premiers pas dans un autre pays et une autre culture.

 

Lisa Bresner, son auteur disparu à l'âge de trente-cinq ans en 2007, nous a déjà fait découvrir la Chine grâce à de nombreux ouvrages dont nous avons déjà parlé.

 

 

Ce conte n'est qu'un prétexte pour découvrir l'écriture chinoise. En fin d'ouvrage, un lexique chinois permet de retrouver les idéogrammes des prénoms figurant dans l'histoire.

 

Ces idéogrammes sont accompagnés de leur signification et de leur prononciation.

 

Le jeune lecteur pourra même s'amuser à se choisir un prénom chinois. Quelques éléments de civilisations précèdent ce lexique.

 

 

L'histoire

 

Petit Trésor ne parvient pas à achever ses devoirs. Trop de bruit venant de la cuisine l'empêche de travailler. Sa sœur, Fleur de Courgette, dont c'est l'anniversaire, est en colère. Elle veut changer de prénom, car elle estime que le sien est ridicule.

Rien ne parvient à calmer sa colère : ni les cadeaux, ni le chaton. Elle veut un nouveau prénom.

 

Soudain le carillon de la porte se fait entendre ! C'est grand-père Mille Bouches, à qui l'on fait part de la colère de sa petite-fille.

 

Grand-père Mille Bouche raconte une histoire qui devrait permettre à Fleur de Courgette de choisir un autre prénom.

 

 

Il s'appelait Dragon de Nuit. C'était un jeune homme timide qui n'osait aborder aucune femme. Il était seul et triste. Pourtant il voulait se marier ! Il demanda conseil à sa sœur, Lune d'Automne "qui tira de son coffre un album où étaient dessinées trois jeunes femmes."

 

Mais ni Hirondelle d'Été, ni Joli Rêve, ni Parfum du Vent ne lui convinrent. Sa sœur lui dit alors de se débrouiller seul.

 

"Pendant plusieurs jours, Dragon de Nuit erra sur son cheval à la recherche de la femme idéale." La fatigue le força à se reposer sous un camphrier auprès duquel était caché un sorcier. Quand il entendit quelques mots, Dragon de Nuit crut que l'arbre lui parlait.

 

Il entendit alors ceci :

"Ce que le destin unit, nul ne saurait le séparer. Votre futur épouse est née, il y a à peine quelques mois. C'est un joli bébé qui porte le nom de Pure Étoile. Elle est née dans le quartier Ouest […]. Son père est un vieux et pauvre jardinier. Ils habitent tous les deux rue des Trois Sangliers."

 

Après avoir entendu ces mots, Dragon de Nuit protesta : il méritait une princesse, pas un bébé.

 

Le jeune homme prit son cheval et se rendit à l'adresse indiquée. Il trouva le vieux jardinier et parvint à lui enlever sa fille.

 

Arrivé dans la forêt, il planta un long clou très fin dans la tête du nourrisson et l'abandonna. Une pluie violente se mit à tomber.

 

Persuadé d'avoir tué l'enfant, Dragon de Nuit s'enfuit. L'empereur était aussi présent dans la forêt. Il entendit crier l'enfant. L'empereur ramena l'enfant chez lui et l'éleva comme sa propre fille. Il la prénomma Joie des Bois.

 

Le temps passa…

Dragon de Nuit était toujours célibataire. N'ayant pas oublié le geste qu'il avait commis, il était devenu "le premier docteur de l'Empire à savoir guérir les petits enfants."

 

Dragon de Nuit devint un médecin célèbre dans tout le pays, c'est pourquoi l'empereur voulut le rencontrer. Il lui proposa richesse et puissance qu'il refusa. Dragon de Nuit voulait se marier. L'empereur proposa sa fille, Joie des Bois que Dragon de Nuit ne pouvait pas reconnaître. Pourtant….

 

 

Découvrez la fin de cette belle histoire magnifiquement illustrée par Frédérick Mansot. Et puis n'est-ce pas là la meilleure façon de rendre hommage à Lisa Bresner en lisant encore et toujours ses livres.

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26 mai 2011 4 26 /05 /mai /2011 10:05

GOURLET Christel, Le Petit Poney trop gourmand, Éditions Médicilline, 2010

 

Apprendre plusieurs langues n'est pas toujours aisé ! Mais apprendre en s'amusant est toujours possible. Ce petit livre est là pour répondre à cette attente.

 

Vous lirez donc une histoire en trois langues : français, anglais et chinois.

 

La page de gauche contient l'histoire, celle de droite une illustration de la main de Frédéric Teissier.

 

Des petits drapeaux indiquent en quelle langue est racontée l'histoire. Quelques mots soulignés permettent de reconnaître les mots dans chaque langue.

 

Un site, figurant au dos de l'ouvrage, permettra aux enfants d'écouter l'histoire dans chaque langue.

 

Une morale clôt l'histoire.

 

 

L'HISTOIRE

 

Petit Poney se promène de bon matin dans le verger du poney club.

 

De belles pommes sont tombées sous les arbres. Il se dit qu'il pourrait bien en manger quelques-unes, mais juste quelques-unes car il faut éviter d'être malade.

 

Il en mange une puis deux…. Puis beaucoup !

 

De retour à son écurie, il se couche mais un mal de ventre le réveille.

 

Lorsque sa maman arrive près de lui, elle a compris ce qui lui arrive. Sa maman le réprimande un peu.

 

Petit Poney se dit bien qu'il aurait dû écouter sa mère. Il sait que dorénavant il ne mangera plus autant de pommes.

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20 mai 2011 5 20 /05 /mai /2011 10:31

 

DESPLAT-DUC Anne-Marie, La soie au bout des doigts, Le livre de poche, Coll. jeunesse, 2010

 

 

À l'automne, M. Chaboux n'ayant pas autant de commande que prévu, débauche du personnel. Armance et Méline doivent quitter la fabrique. Armance, ayant appris que M. Blanchon embauche, souhaite tenter sa chance. Elle en parle à Élias sur le chemin du retour.

 

À la maison, Armance expose la situation. Elle affirme qu'elle veut aller à Saint-Julien, ce qui fâche ses parents.

 

L'ambiance est lourde. Finalement le père accepte qu'Armance y aille mais cela chagrine quelque peu la mère qui donne son accord tout en refusant de s'expliquer sur ce qu'elle a vécu à Saint-Julien.

 

 

 

Armance travaille depuis trois mois déjà chez M. Blanchon. Elle se souvient encore de son premier jour ici et de l'effet que lui a fait la demeure.

 

Armance se plaît bien ici, tout comme Suzel et Flavie qu'elle a retrouvées ici aussi. Tout est mieux ici : dortoir, paillasse, cuisine, etc…

 

Lorsqu'ils reviennent chez eux, Armance raconte tout à Élias qui vendange dans les environs. Elle dit aussi qu'elle va même pouvoir apprendre à lire et à écrire.

 

Armance raconte à ses parents que sa semaine s'est bien passée. La jeune fille ne comprend toujours pas l'animosité des siens à l'égard de M. Blanchon qui a perdu son fils et se femme du choléra. En plus, à la fabrique, on le voit rarement. "Il a perdu le goût du travail et il est toujours triste."

 

Sachant que l'on pouvait apprendre à lire, Armance avait demandé à assister aux cours, mais cela était réservé au moins de treize ans. C'est pourquoi, Armance avait demandé à être reçue par M. Armand Blanchon. Intimidée lors de l'entrevue, Armance obtient néanmoins l'autorisation de suivre les cours. Toutefois M. Armand Blanchon demandera ses résultats au précepteur.

 

Elle laisse M. Blanchon en lui disant son nom : Armance Platard.       

 

 

 

C'est le printemps. "Armance est devenue doubleuse, comme le lui avait promis le contremaître." Elle sait maintenant lire et écrire. Albin Clair, le précepteur, "na tarit pas d'éloges sur la jeune fille."

 

Armance sacrifie même ses récréations pour suivre les cours, ce qui lui vaut d'être taquinée par Suzel et Flavie.

 

Chaque samedi, Armance retrouve Élias sur le chemin du retour mais ce dernier est devenu distant depuis qu'Armance sait lire. Il n'aime pas cette situation et le dit. Armance réplique que son père a les mêmes arguments.

 

À la maison, la mère, Juléva, encourage sa fille. D'ailleurs, elle annonce que Méline ira à l'école pendant l'hiver. Elle a réussi à convaincre son mari.

 

Un samedi, Élias annonce clairement à Armance qu'il ne supporterait pas qu'elle devienne trop savante. Une dispute suit puis une rupture. Armance connaît son premier chagrin d'amour, mais ses amies, qui ont remarqué sa peine, la soutiennent.

 

 

 

"Devant le talent et l'ardeur d'Armance, M. Clair ne ménage pas ses efforts." Il vient quelquefois le soir pour parler avec elle à moins que ce ne soit pas être avec elle.

 

Armance explique qu'elle ne pourra pas aller à l'école. Son salaire est indispensable à sa famille et puis elle sera toujours une ouvrière. Albin va dans son sens, même s'il pense autrement. Le jeune homme est timide et amoureux, Armance l'est aussi, Élias ne venant plus la voir.

 

M. Blanchon, comme promis, demande au jeune précepteur des nouvelles de la scolarité de la jeune fille. Albin répond qu'elle est très bonne élève et qu'il serait bien qu'elle puisse poursuivre ses études afin de devenir institutrice car le département manque de maîtres. Mais le jeune homme se heurte au refus de M. Blanchon. Albin renonce mais se dit qu'il réessayera.

 

 

 

Novembre arrive. Chaque samedi, Armance retourne chez elle. Après avoir laissé Suzel et Flavie, Armance poursuit son chemin. Albin, depuis peu, a pris l'habitude de faire le chemin avec elle. Ils parlent tandis qu'ils marchent.

 

Chaque mois, Armance s'arrête à Champ-La-Lioure pour voir Victorine et Javotte. Victorine est malade. Elle est à Avignon afin de soigner sa tuberculose.

 

Rien n'a changé chez M. Chaboux. Armance essaie de remonter le moral à son amie et promet de revenir le mois suivant.

 

Après sa visite à Victorine, Armance retrouve Albin. La jeune fille raconte le sort de ses amies. Cela la révolte. Albin explique que les amies d'Armance "ne connaissent pas les lois et que le moulinier se garde bien de les leur apprendre. C'est pour cela que l'instruction est si importante."

 

Albin pense que d'ici peu les choses changeront et que les patrons devront changer d'attitude.

 

Armance n'a parlé de rien à ses parents qui ne connaissent pas l'existence d'Albin. Mais ce jour-là, le père d'Armance voit sa fille en compagnie d'un homme. Il lui ordonne de se rendre à la maison. Armance rétorque et reçoit une gifle, mais elle ne se laisse pas faire. Elle explique qu'il s'agit de l'instituteur. Le père lui répond en patois. À ses yeux, ce jeune homme est comme les autres : il ne cherche qu'à mettre sa fille enceinte pour mieux l'abandonner.

 

Ces propos interrogent Armance. Elle salue le jeune homme et se dit que seul, ses parents peuvent répondre à son interrogation.

 

Armance entre dans la salle. Une bonne odeur de repas flotte, et en plus ce soir, il y a de la viande.

 

Dès lundi, Bastien, le fils d'un premier lit, ira travailler avec l'accord de son père, à la mine de fer de Privas. Le père craint qu'après avoir travaillé à la mine, Bastien ne veuille plus travailler la terre.

 

 

 

Le dimanche permet à chacun de faire ce qui est nécessaire avant de reprendre le travail. Armance n'arrive pas à parler, avec sa mère, au sujet de ce qui lui tient à cœur. Il est temps de partir.

 

Sur le chemin, Armance est seule et sent comme une présence. Comme elle a peur, elle prend la fuite laissant son panier. En se retournant, elle voit alors un jeune garçon qui dévore une partie de son panier. Elle revient sur ses pas. Le garçon lui raconte son histoire.

 

Il a dû s'enfuir afin d'éviter un quotidien qui aurait été tragique. Armance lui propose une solution : elle dira à la moulinerie de M. Blanchon qu'il est son cousin et qu'il n'a plus ses papiers, car il a dû fuir son lieu de travail où il était battu. L'enfant est d'accord et dit qu'il s'appelle Jules Blanc.

 

 

 

Armance arrive tard le soir. Jules n'ayant pas le droit de monter dans les dortoirs des filles, il dort sous l'escalier.

 

La jeune fille finit par douter. Et si Jules avait de mauvaises intentions.

 

Armance se demande quand elle pourra parler à M. Blanchon et reste distraite pendant son temps de travail. Ses amies, Suzel et Flavie, remarquent que son comportement est différent.

 

Armance attend son heure de cours avec Albin pour lui parler de Jules. Albin lui dit qu'elle devrait profiter de la grosse commande de Lyon pour parler à M. Blanchon de Jules.

 

 

 

Armance frappe à la porte M. Blanchon. Elle est intimidée. Elle raconte sa rencontre avec Jules et ne ment pas. Elle voudrait que M. Blanchon engage le jeune garçon mais la conversation prend une autre tournure.

 

M. Blanchon lui redemande sa date de naissance, puis le prénom de sa mère. Sachant cela, il lui avoue qu'Armance est sa fille. Elle sort précipitamment de la pièce et se réfugie dans la grotte pour pleurer. C'est pourquoi, elle n'a pas entendu Jules arriver.

 

Ils parlent et leur discussion les conduit à la conclusion suivante : ils doivent descendre jusqu'à la mer pour s'engager sur un bateau.

 

 

 

Armance est recherchée. Albin, M. Blanchon parviennent à la trouver dans la grotte. Elle est conduite chez M. Blanchon. On prend soin d'elle.

 

M. Blanchon et Armance se retrouvent seuls. M. Blanchon raconte son histoire.

 

M. Blanchon et Juléva envisageaient de se marier. Mais le père de M. Blanchon est parvenu à les séparer. Armance comprend alors qu'elle est le fruit d'une histoire d'amour et que M. Blanchon est un homme bien.

 

Il demande à Armance d'accepter d'être sa fille.

 

 

 

"Armance vit à Saint-Julien toute la semaine."

 

Une carriole transporte les ouvrières à l'aller et au retour. Armance n'est plus à la charge du mari de sa mère.

 

Méline a envie de devenir maîtresse d'école. Bastien met de côté l'argent gagné à la mine pour acheter des chèvres. Jules travaille avec M. Blanchon, un arrangement a été trouvé.

 

"Armance ne travaille plus à la fabrique. Elle poursuit ses études avec un professeur particulier et… amoureux : Albin." Ils se marieront bientôt.

 

Armance a beaucoup d'idées pour rendre le travail des ouvrières moins pénibles mais chaque chose en son temps. Armance suivra les traces de son père car la soie compte beaucoup pour elle.

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