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Bienvenue sur ce blog !
 
Vous allez pouvoir plonger dans le monde des Lettres. Comme il n'est pas de littérature, quels que soient le pays et l'époque, hors du temps, vous pourrez aussi trouver des points de repères dans différents domaines : histoire, peinture, sculpture, musique, architecture, et tant d'autres encore…
 
Une place accordée aux nouveautés de tous pays ne fera pas oublier les textes plus anciens, voire très anciens. Vous pourrez découvrir ou redécouvrir non seulement les textes de l'Antiquité mais aussi ceux du Moyen Age. Les époques suivantes ne sont pas laissées de côté. Au milieu des textes devenus des classiques –comme le veut la formule- vous ferez peut-être d'heureuses découvertes… Vous voyagerez, je l'espère, ici et là dans des univers auxquels vous n'aviez pas encore songé…
 
Vous trouverez aussi des informations sur la langue française. Il ne s'agit pas d'un travail universitaire, mais simplement d'éléments qui permettent de rendre compte des différents états d'une langue.
 
Si vous avez envie de poursuivre, alors venez papillonner et j'espère que vous trouverez votre bonheur et que l'envie de lire sera au rendez-vous !
 
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4 juin 2008 3 04 /06 /juin /2008 09:54

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Né vers 1500 en Andalousie à Jerez de la Frontera, mort vers 1560, Alvar Nunez Cabeza de Vaca doit être un inconnu pour la plupart d'entre nous…. Pourtant, il mérite que l'on s'intéresse à son œuvre ! Songez un peu !

 

Trésorier et grand alguazil de l'expédition ( cinq navires et six cents hommes) commandée par Panfilo de Narvaez, Alvar Nunez Cabeza de Vaca partit pour ce que les Espagnols appelaient encore les Indes. Il s'agissait de conquérir la Floride.

 

Il quitte l'Andalousie le 17 juin 1527, soit quelque trente-cinq ans après la découverte du Nouveau Monde par Christophe Colomb, pour la Floride. Le voyage est loin d'être calme et l'arrivée sur le nouveau continent n'est pas de tout repos….

 

Qu'importe Cabeza de Vaca et les hommes qui l'accompagnent, continuent leur voyage qui durera dix ans. La faim, le froid, la maladie pour quelques-uns, l'esclavage ponctueront leur chemin sur ce continent encore mal connu. Mais Cabeza de Vaca et l'équipage ont une foi extraordinaire en Dieu, ce qui pour le XVI e siècle est compréhensif et une volonté solide.

 

Dans ce récit, Cabeza de Vaca décrit les coutumes des différentes peuplades indiennes. Il explique ce que ces gens mangent, comment ils vivent. Les paysages sont parfois décrits, mais pas toujours identifiés.

Ces hommes partaient d'Europe sans savoir s'ils allaient revenir, mais ils ne renonçaient jamais malgré les dangers… Un courage et une volonté qui nous dépassent, dans un monde –le nôtre- où tout est, presque, à porter de mains, malgré les distances….

 

Relation de voyage :

 

"Le 17 juin 1527, le gouverneur Panfilo de Narvaez partit du port de Sanlucar de Barrameda ; il tenait de Votre Majesté pouvoir et mandat de conquérir et gouverner les provinces qui s'étendent du fleuve des Palmes au cap de Floride en Terre-Ferme."

Parmi les six cents hommes qui figurent sur les cinq navires se trouvent Cabeza de Vaca, Alonso Enrique (comptable), Alonso de Solis (facteur et inspecteur).

Lorsqu'ils arrivent à Saint-Domingue, ils font un séjour de quarante-cinq jours. Cent quarante hommes désertent la flotte. Les navires repartent quelques jours plus tard. Une nouvelle escale a lieu à Santiago, puis la flotte reprend la mer mais se sépare.

Cabeza de Vaca essuie une violent tempête. Soixante hommes y perdent la vie avec vingt chevaux.

Afin d'éviter une nouvelle tempête, l'équipage passe l'hiver dans la port de Xagua.

 

Le temps toujours aussi mauvais ne leur permet pas de faire ce qu'ils veulent. Malgré une navigation difficile, ils parviennent à gagner les côtes de Floride en avril 1528.

 

Sur les terres de Floride, ils rencontrent des Indiens qui vivent dans des buhios (i.e. des sortes de case). Les chrétiens s'installent contre la volonté des Indiens.

 

Avec quelques hommes, ils décident d'entrer dans les terres afin de voir ce qu'il y a. Cabeza de Vaca rencontre d'autres Indiens avec lesquels il communiquent par signes. Il parvient à avoir du maïs et de l'or.

Le gouverneur, malgré les conseils donnés, refuse de mettre les navires en lieu sûr.

 

Trois cents hommes entrent dans les terres sans voir personne, puis après avoir franchi un fleuve (peut-être le Sewanee), ils rencontrent des Indiens, mais ils doivent se défendre. Ensuite, les Indiens acceptent de les recevoir et de leur montrer où Cabeza de Vaca et ses hommes peuvent trouver du maïs.

Le lendemain, Cabeza de Vaca part avec quarante hommes le long de la côte. Le but de leur marche : trouver un port. Finalement après avoir longuement marché, ils parviennent à une "province que les Indiens nous avaient nommée Apalache."

Peu après, ils rencontrent un chef de la civilisation Muskogee.

Cabeza de Vaca et ses hommes vivent pendant quelque temps en Apalache.

 

Sur ordre du gouverneur, Cabeza de Vaca va dans le village des Indiens. Il n'y trouvent que des femmes et des enfants, mais lorsque les hommes sont de retour, un affrontement a lieu.

"Le village se composait de quarante maisons petits et bien construites, basses, en des lieux abrités, par crainte des grandes tornades auxquelles cette terre est continuellement sujette."

 

Cabeza de Vaca s'intéresse au paysage dans lequel il se trouve ainsi q'aux animaux qui y vivent.

Cabeza de Vaca fait avec ses hommes connaissance, des différentes populations indiennes. Ils découvrent quelles sont les armes que les Indiens utilisent ainsi que leur habileté à s'en servir.

Cabeza de Vaca continue d'explorer les environs.

 

Ils quittent Aute, mais plusieurs hommes tombent malades. Le désespoir pousse certains à vouloir arrêter, finalement il est décidé que tout le monde restera ensemble et que des bateaux seront construits pour partir.

Commencés début août, les cinq barques sont achevés le 20 septembre. Ils peuvent alors partir.

 

Après cinq jours de bateau, ils font une escale sur une île (sans doute l'île Saint Vincent). Ils avancent dans les terres, mais ils manquent d'eau. Des Indiens leur en donnent mais les attaquent durant la nuit. Sept d'entre eux parviennent à s'enfuir.

 

Un nouvel affrontement avec les Indiens se produit. Cabeza de Vaca et ses hommes partent et naviguent jusqu'au Mississipi. Ils parviennent avec beaucoup de mal à gagner le rivage.

 

Des rencontres avec les populations indiennes ont lieu. Certains d'entre eux leur apportent de la nourriture.

Les chrétiens essayent encore de partir en bateau, mais ils chavirent. Revenus sur la rive, ils se réchauffent avec les braises. Les Indiens touchés par ce qui leur arrive, les emmènent chez eux.

 

Grâce aux pacotilles que portent quelques Indiens, Cabeza de Vaca apprend qu'il y a d'autres Européens dans les environs. Une rencontre a lieu.

L'hiver arrivant, certains décident de partir pour Panuco.

L'hiver très froid cause la mort de plusieurs hommes. Afin de ne pas mourir de faim, les survivants mangent ceux qui sont morts. Sur les quatre-vingt-deux arrivés voilà quelques semaines, seuls quinze sont encore en vie.

Les survivants deviennent les esclaves des Indiens. Cabeza de Vaca découvre avec se compagnons leur rites et leur organisations.

 

Quand ils se trouvaient sur l'île de Mal Hado, les Indiens voulurent faire d'eux des physiciens, c'est-à-dire des médecins. Ils refusèrent dans un premier temps, mais privés de nourriture, ils durent accepter. Soigner consiste à souffler sur le malade, car "c'est avec le souffle et les mains qu'ils chassent la maladie."

 

Cabeza de Vaca, malade, reste sur l'île de Mal Hado pendant une année. Mais la situation pénible dans laquelle il se trouve le pousse à inventer un stratagème. Il se fait marchand ambulant, ce qui lui permet de se faire connaître rapidement dans les environs. En plus il parvient à obtenir des informations sur les autres chrétiens.

 

Grâce aux Indiens, Cabeza de Vaca retrouve d'autres hommes qui leur apprennent ce que sont devenus les autres.

 

Les chrétiens sont séparés et se retrouvent en fonction des déplacements effectués par les Indiens. Les chrétiens remettent sans cesse leur projet d'évasion. Puis ils parviennent à s'évader et à trouver refuge chez les Indiens Mariames où ils sont bien reçus.

 

Comme ils sont parvenus –par de simples prières à Dieu – à guérir quelques Indiens, ils obtiennent une grande reconnaissance.

Ils réussissent à trouver des fruits comestibles.

 

Des Indiens prennent l'habitude de venir les voir afin d'être guéris par  eux. Selon Cabeza de Vaca, il parvient même à ressusciter un homme, ce qui lui vaut une renommée qui dépasse le lieu où il se trouve. Différentes peuplades viennent donc le voir : les Coayos, les Susolas, les Atayos, les Maliacones et les Arbadaos.

Cabeza de Vaca continue de commercer avec les Indiens qu'il rencontre et guérit.

 

Cabeza de Vaca relate les différentes coutumes des Indiens et les lieux où ils vivent.

Il découvre la farine de mesquite puis fait la connaissance d'autres peuplades indiennes.

 

Il arrive avec quelques hommes dans une région montagneuse ( sans doute dans l'actuel Etat mexicain de Chihuahua).

 

Ils continuent ensemble leur marche  et découvrent une nouvelle coutume : le pillage. Cabeza de Vaca parvient à opérer un homme (sans anesthésie ). Les Indiens se privent de nourriture et chassent même pour eux.

 

Tout au long de leur parcours, Cabeza de Vaca et ses compagnons apprennent de nouvelles coutumes et des traditions culinaires.

 

Ils sont à la recherche du chemin pour trouver du maïs.

 

Sur leur route, ils réussissent à obtenir des nouvelles d'autres chrétiens. Ils partent à leur recherche et parviennent à les retrouver. Mais ceux-ci n'ont pas que de bonnes intentions envers les Indiens, ce qui déplait à Cabeza de Vaca.

 

Afin d'apaiser la situation, Cabeza de Vaca parvient à faire revenir les Indiens auprès de lui. Ils acceptent de se convertir au christianisme et bâtissent même des églises.

 

Cabeza de Vaca se rend à Mexico où il arrive le 23 juillet. Après deux mois de repos, il envisage de revenir en Espagne mais il doit remettre ce voyage à cause du mauvais temps. Il regagne l'Europe et arrive à Lisbonne le 9 août 1537.

 

Il achève son récit en racontant ce que sont devenus ceux qui n'étaient pas revenus dans le même bateaux que lui.

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