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Vous allez pouvoir plonger dans le monde des Lettres. Comme il n'est pas de littérature, quels que soient le pays et l'époque, hors du temps, vous pourrez aussi trouver des points de repères dans différents domaines : histoire, peinture, sculpture, musique, architecture, et tant d'autres encore…
 
Une place accordée aux nouveautés de tous pays ne fera pas oublier les textes plus anciens, voire très anciens. Vous pourrez découvrir ou redécouvrir non seulement les textes de l'Antiquité mais aussi ceux du Moyen Age. Les époques suivantes ne sont pas laissées de côté. Au milieu des textes devenus des classiques –comme le veut la formule- vous ferez peut-être d'heureuses découvertes… Vous voyagerez, je l'espère, ici et là dans des univers auxquels vous n'aviez pas encore songé…
 
Vous trouverez aussi des informations sur la langue française. Il ne s'agit pas d'un travail universitaire, mais simplement d'éléments qui permettent de rendre compte des différents états d'une langue.
 
Si vous avez envie de poursuivre, alors venez papillonner et j'espère que vous trouverez votre bonheur et que l'envie de lire sera au rendez-vous !
 
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29 mai 2008 4 29 /05 /mai /2008 10:49

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Après sa victoire sur le royaume Si-Hia, Gengis-khan réorganisa son armée et remplaça certaines armes.

"Des routes furent construites dans l'ensemble du pays et jalonnées, aux points stratégiques, de relais où étaient cantonnées des troupes de cavaleries aguerris. […]. Un nouveau code pénal, beaucoup plus draconien que le précédent, fut mis en place."

 

Pendant l'année 1210, Gengis-khan prépara son expédition contre l'empire Kin sans savoir quand il l'attaquerait.

Cette même année, Gengis-khan eut la visite d'ambassadeurs du pays des Kin venant lui annoncer la mort de l'empereur Tch'ang-ts'ong et l'accession au trône de son fils Yong-tsi. "C'est pourquoi [les ambassadeurs] venaient demander au chef mongol de renouveler son serment d'allégeance."

 

Estimant que Yong-tsi n'avait pas la stature d'un gouvernant, Gengis-khan refusa de payer un tribut aux ambassadeurs.

Gengis-khan fixa alors le moment de l'expédition en mars 1211 et choisit le chemin pour se rendre dans l'empire Kin.

 

La veille du départ, Gengis-khan mangea sous sa tente avec ses quatre fils et Börte âgée de cinquante ans.

 

Le matin, Gengis-khan alla trouver sa jeune concubine, Qulan qui l'avait toujours accompagné lors de ses précédentes campagnes. Gengis-khan hésitait à l'emmener, d'autant plus qu'elle lui avait donné un fils âgé de trois ans. Gengis-khan emmena Qulan et son fils.

 

Deux cent mille soldats mongols prirent la voie de l'est vers l'empire Kin. Après plusieurs jours de marche, ils avaient parcouru sept cents kilomètres qui les amenèrent sur le territoire de la tribu Ongüt. Cette tribu proposa à Gengis-khan "de lui servir de guide pour pénétrer dans l'empire Kin."

 

Les combats commencèrent au nord de la Grande Muraille en juin. Ayant appris que la grande armée Kin "se dirigeait vers la province du Chan-si", Gengis-khan choisit ce moment pour lancer son assaut contre l'empire Kin. Deux jours plus tard, Gengis-khan avait franchi la Grande Muraille avec son armée. Dix jours plus tard, l'armée de Gengis-khan rencontra celle des Kin. "Ainsi, six mois après le début de la campagne, l'armée mongole était parvenue à enlever les deux places fortes qui protégeaient Tchong-tou au nord, ainsi que Ta-t'ong-fou, le point stratégique de la province du Chan-si."

Chaque troupe poursuivait sa progression dans la région proche de la muraille.

 

En 1212, Gengis-khan eut cinquante ans. Malgré l'offensive des Kin, "tous les territoires au nord de la Grande Muraille étaient à présent aux mains de l'armée mongole, ce qui permettait, à partir de là, d'ouvrir des voies d'accès vers la capitale."

 

En août, soit quatorze mois après le début de cette campagne, Gengis-khan était sur le chemin du retour. Il "installa de nouveau son quartier général, au campement des Ongüt pour commander, de là, les unités dispersées sur tout le territoire environnant."

 

L'année suivante, les troupes ne furent pas mobilisées mais devaient être prêtes à partir en guerre contre l'empire Kin si nécessaire. Un événement précipita cette attaque. Un peuple sinisé de race mongole, les K'itan se révoltèrent contre les Kin et s'allièrent à Gengis-khan.

 

En 1213, Gengis-khan fit part de son nouveau projet "une offensive de grande envergure contre l'empire Kin."

 

 

 

En avril, Gengis-khan donna l'ordre de franchir la Grande Muraille.

Pour la première fois, Qulan refusa de suivre Gengis-khan dans cette nouvelle expédition. Dérouté, Gengis-khan chargea Sorqan-shira –qui l'avait sauvé quand il était prisonnier des Tayichi'ut- d'enlever Ga'ulan, le fils de Qulan, et de le confier à des inconnus mongols sans dire qu'il était le fils de Gengis-khan.

 

Quand Qulan reçut la visite de Gengis-khan, elle comprit qu'"elle avait entraîné à sa perte l'enfant qu'elle aimait." Le jour où ils levèrent le camp, "ni elle ni Gengis-khan ne firent plus la moindre allusion à Ga'ulan."

 

Gengis-khan reprit les forteresses prises auparavant, afin de progresser plus rapidement. L'avance fut rapide. Au printemps 1214, les différentes troupes de cavaliers mongols "firent flotter la bannière du clan Borjigin sur quatre-vingt-dix citadelles qu'ils mirent à feu et à sang."

 

Tous les bataillons furent rassemblés dans les environs de Tchong-tou. Gengis-khan chargea deux envoyés "d'un message de conciliation pour l'empereur" qu'il accepta.

Gengis-khan reçut ce qu'il avait demandé : une princesse Kin nommée Hatouen.

 

Les troupes de Gengis-khan quittèrent le pays. Mais Gengis-khan savait que cette contrée n'était pas encore soumise. Il resta peu de temps au pied du Mont Burqan, car il voulait surveiller "de près l'évolution de la situation de l'empire Kin, et prévenir une éventuelle mésentente entre Börte et Qulan."

 

Peu après, Sorqan-shira mourut et eut droit à des funérailles officielles. Gengis-khan et Qulan "déploraient la mort du seul être à savoir à quel endroit vivait désormais Ga'ulan."

 

Gengis-khan dut une nouvelle fois intervenir contre l'empire Kin mais il avait aussi un autre but : "les contrées inconnues de l'Ouest et leurs peuples étranges."

 

En 1214, Gengis-khan apprit la destruction de Tchon-tou et le suicide du général kin Wen-yen Fou-hing. Gengis-khan "ne parvenait pas à comprendre que Fou-hing se fût suicidé. Chez les peuples nomades, depuis les temps reculés, il n'y avait rien de honteux, pour un officier vaincu au terme d'un combat acharné, à se soumettre à l'ennemi. […]. Or, […] l'homme avait préféré incendier la forteresse et mettre fin à ses jours, plutôt que de se rendre."

 

Gengis-khan demanda à ses troupes de rassembler tous les survivants de Tchong-tou et fit venir "les savants et les experts dans un art donné." Parmi tous ces gens, Gengis-khan prit Ye-liu Tch'ou-ts'ai à son service.

 

Après la chute de Tchong-tou, Gengis-khan envoya par deux fois, Muqali détruire une nouvelle fois, l'empire Kin situé à Pien-king.

Les différentes troupes de Gengis-khan regagnèrent le Mont Burqan où une fête eut lieu.

Peu après, Gengis-khan envoya son fils aîné, Jöchi, attaquer les survivants des Merkit qui rêvaient toujours de se venger de Gengis-khan. Puis "ayant vaincu les Kin, ses ennemis héréditaires, et conquis les plus grande partie de leur pays, Gengis-khan resta dans son campement jusqu'au printemps de 1218."

 

La vie du peuple mongol avait beaucoup changer. Le contact avec différentes populations avait permis l'apport de nouveaux objets et e nouvelles techniques.

 

Cependant, Gengis-khan se demandait toujours comment étendre la puissance de l'empire mongol. Ye-liu Tch'ou-ts'ai, son conseiller lui expliqua : "Les armes permettent seulement de réduire l'adversaire, pas de le séduire. Tant que les Mongols n'auront pas développé leur propre culture, jamais ils n'exerceront un total ascendant sur l'empire Kin : au contraire, ils ne finiront par être absorbés, dominés par lui."

Grâce à Ye-liu Tch'ou-ts'ai, Gengis-khan laissa toutes sortes de religions se répandre librement et mit en place un éducation morale. Dorénavant, "le vol devait être évité non par la crainte du châtiment, mais à cause du désagrément qu'il entraînait pour la victime."

 

FIN DE LA QUATRIEME PARTIE

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