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Bienvenue sur ce blog !
 
Vous allez pouvoir plonger dans le monde des Lettres. Comme il n'est pas de littérature, quels que soient le pays et l'époque, hors du temps, vous pourrez aussi trouver des points de repères dans différents domaines : histoire, peinture, sculpture, musique, architecture, et tant d'autres encore…
 
Une place accordée aux nouveautés de tous pays ne fera pas oublier les textes plus anciens, voire très anciens. Vous pourrez découvrir ou redécouvrir non seulement les textes de l'Antiquité mais aussi ceux du Moyen Age. Les époques suivantes ne sont pas laissées de côté. Au milieu des textes devenus des classiques –comme le veut la formule- vous ferez peut-être d'heureuses découvertes… Vous voyagerez, je l'espère, ici et là dans des univers auxquels vous n'aviez pas encore songé…
 
Vous trouverez aussi des informations sur la langue française. Il ne s'agit pas d'un travail universitaire, mais simplement d'éléments qui permettent de rendre compte des différents états d'une langue.
 
Si vous avez envie de poursuivre, alors venez papillonner et j'espère que vous trouverez votre bonheur et que l'envie de lire sera au rendez-vous !
 
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18 octobre 2009 7 18 /10 /octobre /2009 10:27

Source

PALIN Michael, Le Tour du monde en 80 jours par un Monty Python, hoëbeke, 2009

 

À l'aube, Michael Palin est au bord du canal de Suez. Il a déjà quatre jours de retard sur Phileas Fogg !

Après trois heures de paperasseries, Michael Palin et son équipe parviennent enfin à monter à bord du navire marchand Qamar El Saudi II.

 

Il faut quarante-huit heures pour arriver à Djeddah, or le navire qu'ils devaient prendre à Djeddah est parti au jour dit. Rejoindre l'Inde commence à se compliquer sérieusement !

 

 

 

 

Certains parmi l'équipe connaissent quelques ennuis gastriques qu'il faut soigner. Comme "il y a, paraît-il, une épidémie de méningite en Arabie Saoudite, […] tout le monde doit être vacciné."

Enfin Djeddah apparaît petit à petit. Les lieux sont surprenants : "Pas un minaret, pas une coupole, pas un croissant de lune en vue. À la place, les hautes tours d'une usine de désalinisation dominent un front de mer équipé d'immenses jetées, de grues et de portiques dernier cri, le tout disposé de façon spacieuse et ordonnée, comme dans une maquette d'architecte. Tout a été construit au cours des quinze dernières années. C'est la face impressionnante d'une économie en pleine expansion."

 

Sur les quais de Djeddah, Michael Palin et son équipe doivent retrouver  Achmed qui est leur correspondant du ministère de l'Information et Nick qui travaille pour l'ambassade britannique à Riyad.

 

Il faut songer à la suite du voyage. Pour gagner du temps, il faudrait aller jusqu'au golfe Persique en voiture, mais obtenir l'autorisation pour faire ce voyage ne sera pas simple. En effet, "en Arabie Saoudite, un simple touriste, ça n'existe pas. Tous les visiteurs doivent être parrainés par une entreprise ou par une agence du gouvernement, qui se porte garant de sa position sociale et de sa moralité. L'Arabie ressemble peut-être à l'Amérique par son aspect mais, par ses façons de faire, elle est souvent plus proche de l'U.R.S.S."

 

En plus, Michael Palin risque de devoir faire le parcours seul car l'équipe de tournage n'aura pas le droit de l'accompagner.

 

Michael Palin ne sait pas s'il pourra partir le lendemain.

 

Le matin du treizième jour, Michael Palin décide de "fouler la corniche." Ce pays, "qui n'accepte ni les théâtres, ni les cinémas, […] adore les fêtes foraines et les jardineries. Il ya des sculptures à tous les coins de rues. Comme les représentations de la personnes humaines sont interdites, c'est le règne de l'abstrait et du surréalisme dans tout ce qu'ils ont de plus exubérant et de plus enfantin –des cactus bardés de piquants, des coffres au trésor regorgeant de joyaux, des navires échoués." Ici le touriste occidental ne peut qu'être désorienté par "ce mélange de primitif et de complexe, de ploutocratie et d'austérité, d'ouverture et de fermeture à double tour."

 

Michael Palin passe la soirée en compagnie de Passepartout dans un des champs de foire. Femmes et enfants s'amusent sur des manèges.

 

Enfin le quatorzième jour, Achmed rejoint Michael Palin à son hôtel avec le permis de voyager ! Il peut parti avec Clem et Nick, le reste de l'équipe prendra l'avion pour Dubaï.

 

En fin de journée, Michael Palin et ses compagnons arrivent à Riyad. Le voyage en voiture se poursuit le lendemain. Ils arrivent à Hofuf. Ici, "les Saoudiens parviennent à faire verdir le désert."

 

Bientôt le golfe Persique est visible.

 

"Offrant un contraste frappant avec à peu près tous les autres lieux publics d'Arabie Saoudite, le poste frontière d'Abu Samra est crasseux et délabré." Il leur faut remplir quelques formalités avant de pouvoir quitter l'Arabie Saoudite.

 

Les problèmes surgissent dès leur arrivée au Qatar. La première station de taxi est à…. quatre-vingts kilomètres ! Trois policiers qataris reçoivent bien le groupe et leur promettent d'agir pour eux, mais cela s'annonce mal. La voiture qui doit arriver, ne vient pas. Après deux heures et trente minutes au Qatar et cinquante mètres de faits, Michael Palin et ses compagnons voient arriver un routier anglais. "Il a mis onze jours pour venir d'Angleterre au volant de son quarante tonnes. Michael Palin réalise alors que s'il avait fait le trajet avec lui, il aurait quatre jours d'avance !

 

Cependant, le routier n'est pas heureux de se trouver ici.

 

Alors que la suite du voyage s'annonce mal pour des raisons purement législatives, Michael Palin rencontre un jeune Koweiti qui accepte de les conduire "jusqu'à la frontière avec les Émirats." La chance ne les abandonne pas puisque "Vijay, le patient chauffeur indien retenu par Nick, [les] attend toujours à la frontière, où il a pourtant été traité avec une outrageuse grossièreté par un jeune policier arabe trop zélé."

 

Un court arrêt le temps de prendre quelque chose et le trajet se poursuit. Enfin Dubaï est là après dix-sept heures de route et mille kilomètres ! Le repas à l'hôtel est donc le bienvenu.

 

Au téléphone, Michael Palin apprend qu'ils ont un dhow pour Bombay mais qu'il "part demain à l'aube : pas le temps de récupérer avant d'embarquer pour six jours en mer à bord d'un bateau où l'on vit entièrement sur le pont."

 

Michael Palin se promène sur le quai. À Dubaï, le dhow est courant. D'ailleurs, souvent, chacun d'eux est "une espèce de petite entreprise flottante, dont l'équipage est composé des membres d'une même famille et de leurs amis, alors que le propriétaire est fort probablement, un futé de l'import-export qui roule en Mercedes six portes." La particularité de ces petites embarcations est d'être approvisionnée "en plein centre-ville par des petites camionnettes pick-up, des caddies et des hommes portant des sacs sur leur dos."

 

L'après-midi, Michael Palin visite le bateau sur lequel il passera une semaine avec son équipe. Hélas, le dhow ne partira pas le lendemain, mais le surlendemain. Pour couronner le tout, les chauffeurs de taxi présents sur les lieux, expliquent à Michael Palin que ces bateaux ne sont pas propres et que "trois jours sur un dhow, quinze jours à l'hôpital !"

 

Comme il a un jour sans route à faire, Michael Palin fait quelques provisions diverses et variées en vue de ce voyage.

 

 

 

 

Réveillé tôt, Michael Palin ne peut se rendormir, ce voyage à bord de ce bateau le tient en éveil.

 

À 8 heures 30, il se trouve à bord de l'Al Shama. Le capitaine annonce que le départ est un peu retardé. Finalement les formalités de douanes et d'immigration se font sans trop de problèmes et à 10 heures 20, le dhow quitte le port.

 

Chacun des occupants du dhow –"ils sont au nombre de dix-huit et viennent du même village- se présente à Michael Palin. Le premier repas est pris. "Soudain le moteur s'arrête." Puis la nuit commence à tomber.

 

La nuit durant, le moteur revient à la vie. Après être parvenu à franchir un chenal fort étroit, le dhow est dans le golfe d'Oman.

 

Au matin, après le petit déjeuné, la traversé se poursuit. On se parle, on se raconte ses différents voyages.

 

La mer est un peu plus agitée, ce qui ne convient pas à tous, mais les patchs contre le mal de mer viennent à leur secours.

 

Les repas sont pris et comme il fait chaud, il faut laisser passer le temps.

 

Le temps finit par s'arranger et la vie redevient plus normale. Après avoir regardé le coucher de soleil, Michael Palin va se coucher.

 

Voilà déjà quatre jours qu'ils sont sur le bateau mais le temps semble s'éterniser. Dans un espace si petit, que faire ? En plus, il reste encore 1 158 kilomètres pour atteindre Bombay !

 

Comme ils naviguent vers l'Est, ils sont réveillés tôt. Il est vrai qu'ils n'ont pas  ajusté leurs montres.

 

Un événement survient lors d'une journée : des dauphins.

 

Le vingt-troisième jour est plutôt néfaste pour Michael Palin. Son "estomac d'une noire ingratitude [le] propulse hors de [son] lit et [l']expédie en dangereux zigzags vers la barrique de nécessité peu après minuit." Impossible de se rendre aux toilettes discrètement dans un espace aussi petit. C'est pourquoi, "lors de [sa] troisième visite aux toilettes, […] ils profitent de [son] passage pour [l']inviter à venir manger avec eux, ce qui à ce moment précis, est un peu comme offrir à un végétarien un boulot de garçon boucher."

 

Les hommes du dhow parviennent à pêcher plusieurs poissons.

 

Lorsque l'équipage remarque que Michael Palin ne va pas bien, Kasim le soigne d'une façon étonnante : "lentement, douloureusement, [Kasim] se met à [le] piétiner des pieds à la tête, en commençant par les chevilles et en remontant le long de [son] épine dorsale."

 

Ils sont maintenant à 320 kilomètres de Bombay. Demain, ils auront un vrai lit !

 

Michael Palin a déjà presque une semaine de retard sur Phileas Fogg.

 

Sept nuits sur le bateau et lentement tout lentement, Bombay à l'horizon.

 

 

FIN DE LA DEUXIÈME PARTIE

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