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Bienvenue sur ce blog !
 
Vous allez pouvoir plonger dans le monde des Lettres. Comme il n'est pas de littérature, quels que soient le pays et l'époque, hors du temps, vous pourrez aussi trouver des points de repères dans différents domaines : histoire, peinture, sculpture, musique, architecture, et tant d'autres encore…
 
Une place accordée aux nouveautés de tous pays ne fera pas oublier les textes plus anciens, voire très anciens. Vous pourrez découvrir ou redécouvrir non seulement les textes de l'Antiquité mais aussi ceux du Moyen Age. Les époques suivantes ne sont pas laissées de côté. Au milieu des textes devenus des classiques –comme le veut la formule- vous ferez peut-être d'heureuses découvertes… Vous voyagerez, je l'espère, ici et là dans des univers auxquels vous n'aviez pas encore songé…
 
Vous trouverez aussi des informations sur la langue française. Il ne s'agit pas d'un travail universitaire, mais simplement d'éléments qui permettent de rendre compte des différents états d'une langue.
 
Si vous avez envie de poursuivre, alors venez papillonner et j'espère que vous trouverez votre bonheur et que l'envie de lire sera au rendez-vous !
 
Je vous invite à partager tout cela !

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10 novembre 2009 2 10 /11 /novembre /2009 10:08
Cette divinité est présente dans la case numéro trente-cinq du foie de Plaisance.

 

L'emplacement, dans lequel Satre est placé,  est d'une coloration fortement sombre. C'est pourquoi il pourrait convenir à la transposition étrusque du Saturne romain.

 

Peut-être est-ce cette divinité qui est évoquée dans le texte du Liber Linteus où nous pouvons lire satrs. enas. Θucu.

 

Hélas, nos connaissances ne sont pas assez étendues. Cette divinité ne nous est connue que sous ce nom, lequel pourrait, après tout, n'est qu'un faux ami de son prétendu équivalent romain.

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3 novembre 2009 2 03 /11 /novembre /2009 10:19

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S'il est vrai que le nom de Laran est étrusque, il n'apparaît que tardivement dans la première moitié du IVe siècle avant notre ère. C'est la raison pour laquelle il n'apparaît pas sur le foie de Plaisance.

 

Grâce à l'iconographie, nous pouvons établir une forte influence grecque, Laran étant représenté en train de combattre un géant (Cles Clan, le fils de la Terre). Laran apparaît aussi avec Turan, ce qui correspond au couple Arès et Aphrodite.

 

Les enfants nés de l'union de ce couple sont aussi représentés. Il s'agit de trois garçons ayant pour prénoms Maris (mais qui ne sont pas Mars).

 

Ce nom, Maris, figure sur le foie de Plaisance, non loin de Herclé. Les Maris ont reçu chacun une épithète. Nous avons Maris husrnana, Maris halna et Maris isminθians. De nombreuses représentations d'un de ces Maris nous montrent l'enfant sorti par Menrva d'un cratère d'où parfois jaillit un feu.

 

Sur une ciste de bronze de Préneste, cette divinité est représentée casquée et armée. Ce mythe, parfaitement étrusque, nous demeure, hélas, inconnu. Toutefois, il correspond avec le nom inscrit sur le foie. C'est pourquoi, nous pouvons nous demander si les Maris, qui sont les enfants de Laran et de Turan, élevés par Menrva, n'ont pas une existence nettement plus étrusque que leur père Laran !

 

Plusieurs statuettes de bronze, retrouvées dans des dépôts votifs, représentent Laran en homme armé brandissant une lance. Ces statuettes cultuelles étaient, semble-t-il, réservées à la piété privée. Il semble que le culte de Laran ne concerna pas seulement l'Étrurie, mais aussi les régions marquées par l'influence étrusque.

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27 octobre 2009 2 27 /10 /octobre /2009 10:56

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Appelée aussi Inanna, Ishtar est la déesse du Ciel, de l'Amour, de la Fertilité et de la Guerre. Elle est présente dans de nombreux mythes.

 

Les Sumériens lui donnent le nom d'Inanna. Elle apparaît dans l'Épopée de Gilgamesh. Elle propose à Gilgamesh de l'épouser mais ce dernier sachant qu'elle délaisse toujours les amants qu'elle a eus en leur infligeant de bien étranges punitions, refuse. Elle devient furieuse contre Gilgamesh.

 

De nombreux mythes décrivent cette déesse comme étant impitoyable. Il est vrai que sur le champ de bataille, Ishtar coupe les têtes et annonce, dans ses chants guerriers, avec quelles armes elle tuera son ennemi.

 

Elle se vengea, un jour, contre le mont Ebih qui refusa de lui rendre hommage. Elle lui déclara alors la guerre. La montagne finit totalement anéantie ! Il n'en resta que de la fumée.

 

Toujours aussi ambitieuse et orgueilleuse, Ishtar envoya Tammuz, son mari, en enfer. Un jour, Ishtar voulut se rendre au royaume de Morts afin de s'approprier le trône de sa sœur, Ereshkigal. Elle revêtit ses sept parures qui lui donnent son pouvoir divin. Mais afin d'être admise aux Enfers, elle devait, pour franchir les sept portes, déposer l'une de ses parures à chaque passage. Lorsqu'elle arriva devant Ereshkigal, elle se trouva nue et sans pouvoir.

 

Sa sœur choisit alors de la tuer en lui envoyant soixante maladies. Ereshkigal pendit la dépouille de sa sœur à un crochet. Mais comme tout mourait sur terre, le dieu Enki envoya deux de ses créatures qui la ramenèrent à la vie. Ishtar put alors quitter les enfers mais à une condition : elle devait laisser un de ses proches. Elle choisit son mari Tammuz. Comme tout le monde se lamentait de la disparition de Tammuz, les dieux acceptèrent qu'il passe la moitié de l'année aux enfers et que Geshtinanna, sa sœur reste les six autres mois.

 

Lorsque le mari d'Ishtar est sur terre la végétation repart quand il est aux enfers, elle meurt. Il s'agit des cycles de la végétation.

 

Selon les sanctuaires où Ishtar est adorée, elle a une personnalité différente. C'est pourquoi, nous pouvons la trouver soit en guerrière, soit en déesse nue portant des ailes, soit entourée des rayons.

 

Sur certains hauts lieux de culte, il fut pratiqué une prostitution sacrée qui devait, selon les croyances, accroître la fertilité du sol et la fécondité des troupeaux.

 

Les Grecs assimileront cette déesse, sous le nom d'Astarté, à Aphrodite.

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22 octobre 2009 4 22 /10 /octobre /2009 10:16

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Fufluns
apparaît sur le foie de Plaisance. Il est situé dans le secteur des divinités chtoniennes, non loin des divinités de la nature.

 

Fufluns Paχies  est connu dès le Ve siècle avant notre ère grâce à une inscription. Nous le trouvons aussi représenter sur un trépied de Vulci qui avait été offert à l'Acropole d'Athènes.

 

Une ancienne tradition, existant en Grèce, mettait cette divinité en rapport avec les pirates tyrrhéniens. À cette même époque, Fufluns, qui semblait avoir un lien avec l'éclatement de la végétation du printemps, devient la divinité de la vigne et du vin.

 

À l'époque hellénistique, la distinction entre le nom divin de Fufluns et le nom de culte de Paχa a lieu.

 

La diffusion de ce culte dans tout le monde étrusque fut importante. Une répression assez violente eut lieu en 186 avant notre ère, comme le raconte Tite-Live. Le sanctuaire de Paχa de Bolsena fut détruit ainsi que les ex-voto représentant le dieu. Cette dévotion est très importante en Apulie. Le dieu a, à la fois une dimension mystique et une espèce de connotation nationale.

 

Paχa joue petit à petit un rôle important dans le déroulement des saisons, annonçant de fait, l'évolution romaine ultérieure. Il existe plusieurs scènes le représentant. Ces scènes mettent en image soit la naissance du dieu soit l'adolescent qu'il est devenu et qui donne un baiser à sa mère Sémelè.

 

Il semble que le nom de Fufluns puisse être mis en rapport avec la ville de Pufluna (i.e. Populonia), sans que nous puissions savoir si le dieu avait une fonction de divinité poliade.

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14 octobre 2009 3 14 /10 /octobre /2009 10:32


LEθAM, LEθNS, LEθA, LEθMS, LETA (mythologie étrusque)

 Source


Cette divinité est inscrite sous ces cinq différentes formes sur le foie de Plaisance.

 

Nous savons aussi que  six cérémonies prescrites par le rituel de Capoue étaient dédiées à Leθam, ce qui suppose que cette divinité devait être fort importante pour le peuple étrusque.

 

Pourtant, parmi les objets que les Étrusques nous ont laissés, Leθam n'est qu'une seule fois nommé sur un miroir ayant comme thème une "naissance de Menrva." Mais comme cet objet est endommagé, il nous est impossible de savoir si cette divinité est masculine ou féminine.

 

Les prescriptions rituelles du texte de Capoue n'offrent pas les renseignements nécessaires qui permettraient de confirmer l'identité de cette divinité. Certains ont avancé qu'il pourrait s'agir d'une divinité guerrière ou d'une Vesta-Hestia, mais rien ne permet de le croire fermement.

 

Les places que Leθam occupe sur le foie de Plaisance nous laissent entendre qu'il pourrait s'agir d'une divinité appartenant soit au domaine chtonien soit au domaine de la fertilité.

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6 octobre 2009 2 06 /10 /octobre /2009 10:05

Sur le foie de Plaisance, Selvans se trouve à côté  de Fufluns. Cette divinité possède une autre place sur ce même foie. Selvans est aussi dans la partie gauche intérieure, à côté de Leθam, autre divinité.

 

Selvans reçoit souvent des offrandes qui sont la plupart du temps des bronzes portant une dédicace inscrite. Le nom de cette divinité est de nombreuses fois accompagnées d'une épithète : canzate, enizpeta ou sanχuneta. Ce dernier qualificatif a incité les archéologues, à le mettre en rapport avec le dieu latin des serments dont le nom est Sancus.

 

La fonction de Selvans est de veiller sur les limites, les confins, la frontière entre les lieux cultivés et les lieux incultes.

 

Dans la ville de Tarquinia, Selvans est associé à Suri sur une stèle.

 

Un écrit tardif,- les textes des gromatici- consacré à l'arpentage, attribue à Silvanus, qui est sans doute l'héritier de Selvans, la mise e place des premiers cippes de bornage.

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28 septembre 2009 1 28 /09 /septembre /2009 09:59

Cette divinité figure sur la dernière case du ruban sur le foie de Plaisance.

 

Cilsensl est aussi présent deux autres fois sur le même objet. Cilensl est inscrit dans la case voisine et est associé à la divinité Tin. La deuxième fois, il se trouve entre Satres et Leθam.

 

Nous ignorons tout de cette divinité qui semble avoir été important qi nous considérons la place qu'elle occupe sur le foie de Plaisance. Il s'agit probablement d'une divinité infernale.

 

Cilen est peut-être un des noms particuliers de la divinité du monde infernal. Si tel était le cas, Cilen pourrait être rapproché de Aita Calu.

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23 septembre 2009 3 23 /09 /septembre /2009 10:46

Source

Nous ne pouvons pas affirmer que ces noms, cités ci-dessus, soient liés.

 

Cependant, comme Vetsil est présent dans la zone dite défavorable, infernale et évidemment sombre de l'horizon étrusque, il semble logique de considérer qu'il fut le modèle original du Veiovis latin.

 

Veiovis règne sur les marais, ce qui fait de lui une divinité chtonienne. Sa place est aux portes du monde des morts. En plus, linguistiquement, la parenté de son nom avec le nom étrusque ne semble pas faire trop de difficulté.

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16 septembre 2009 3 16 /09 /septembre /2009 10:18

Culsans est le dieu de la porte cul. Comme le dieu Janus, il a deux visages, l'un tourné vers l'avant, l'autre vers l'arrière.

 

Cette même divinité se trouve sans doute dans la case suivante du foie de Plaisance, sur le bord du foie, là où il est écrit cul alp.

 

Il existe une image votive de Culsans qui a été découverte non loin de l'une des portes de Cortone.

 

Culsans possède une sorte de pendant  qui figure sur le sarcophage clusien de Hasti Afunei. Nous pouvons y voir une jeune femme ayant toutes les caractéristiques de Vanθ. Elle porte des bottes, une jupe courte et est poitrine nue.

 

Sur ce sarcophage, elle se glisse par la porte entrouverte de l'Au-delà munie d'une torche et d'une espèce de clé. Un nom est peint au dessus de ce personnage : Culsu. À sa droite, nous pouvons voir une autre femme vêtue de la même manière. Elle s'appuie sur une énorme clé de ville et porte le nom de Vanθ. Les deux personnages sont identiques et le nom de Vanθ désigne généralement une porteuse de torche. Il s'agit donc de celle qui guide et éclaire les chemins de l'Au-delà.

 

Culsu qualifie peut-être une des Vanθ ou alors les deux génies féminins qui détiennent les clés.

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8 septembre 2009 2 08 /09 /septembre /2009 10:49

TLUSCV ou TLUSC (mythologie étrusque)

 

Sur le foie de Plaisance, trois cases sont consacrées à cette divinité.

 

Hélas, nous ignorons tout ce Tluscv dont le nom ne figure que sur le foie de Plaisance. Nous pouvons seulement supposer que Tluscv ait reçu un autre nom qui ne nous a pas été transmis.

 

 

CELS ou GÊ ou GAIA

 

Cels est la terre. La place que cette divinité occupe sur le foie de Plaisance semble en faire une divinité proche de l'univers chthonien, voire une divinité chthonienne.

 

Nous n'avons aucune représentation de cette divinité. Ce fait n'est pas surprenant dans la mesure où initialement les divinités étrusques sont aniconiques (i.e. absence de représentation des déités.), l'image anthropomorphique ayant lieu sous l'influence grecque. Or, Gê, n'ayant pas eu, en Grèce Antique, d'images, n'a pu en offrir une à Cels.

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