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Bienvenue sur ce blog !
 
Vous allez pouvoir plonger dans le monde des Lettres. Comme il n'est pas de littérature, quels que soient le pays et l'époque, hors du temps, vous pourrez aussi trouver des points de repères dans différents domaines : histoire, peinture, sculpture, musique, architecture, et tant d'autres encore…
 
Une place accordée aux nouveautés de tous pays ne fera pas oublier les textes plus anciens, voire très anciens. Vous pourrez découvrir ou redécouvrir non seulement les textes de l'Antiquité mais aussi ceux du Moyen Age. Les époques suivantes ne sont pas laissées de côté. Au milieu des textes devenus des classiques –comme le veut la formule- vous ferez peut-être d'heureuses découvertes… Vous voyagerez, je l'espère, ici et là dans des univers auxquels vous n'aviez pas encore songé…
 
Vous trouverez aussi des informations sur la langue française. Il ne s'agit pas d'un travail universitaire, mais simplement d'éléments qui permettent de rendre compte des différents états d'une langue.
 
Si vous avez envie de poursuivre, alors venez papillonner et j'espère que vous trouverez votre bonheur et que l'envie de lire sera au rendez-vous !
 
Je vous invite à partager tout cela !

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10 août 2009 1 10 /08 /août /2009 10:33

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Né vers 1160 dans l'Oise de parents d'origine flamande, Hélinand fit des études à Beauvais.

 

Ensuite, Hélinand fut un trouvère célèbre et fort apprécié, notamment à la cour du roi Philippe-Auguste.

 

Alors qu'il connaissait le succès, Hélinand décida, en 1182, de quitter le monde afin de se retirer dans un couvent. Il composa en français, vers 1197, les Vers de la Mort.

 

Hélinand rédigea aussi quelques textes en latin : une chronologie, des sermons et des lettres.

 

Jusqu'à sa mort –après 1214-, Hélinand vécut comme un simple moine dans l'abbaye cistercienne de Froidmont non loin de Beauvais.

 

Tandis que la poésie lyrique des trouvères et des troubadours était systématiquement chantée, Hélinand choisit de faire reposer sa poésie sur la parole. Hélinand invente la strophe de douze vers octosyllabiques –abondamment imitée par la suite- rimant en aab/aab/bba/bba.

 

 

Les Vers de la Mort furent copiés, plusieurs fois imités et même réédités au XVI e siècle. Ils connurent tout au long du Moyen Âge un succès ininterrompu.

 

 

Mors, tu abaz a un seul tor

Aussi le roi dedenz sa tor

Com le povre dedenz son toit :

Tu erres ades sanz sejor

Por chascun semondre a son jor

De paier Dieu trestot son droit.

Morz, tu tiens tant l'ame en destroit

Qu'ele ait paié quanqu'ele doit,

Sanz nul restor et sanz retor.

Por c'est fous qui sor s'ame acroit,

Qu'ele n'a gage qu'ele ploit,

Puis qu'ele vient nue a l'estor.

 

Ô Mort, tu abats d'un seul coup

Aussi bien le roi dans sa tour

Que le pauvre dessous son toit :

Tu voyages toujours sans arrêt

Pour sommer chacun à son jour

De payer à Dieu tout son droit.

Mort, tu tiens l'âme en contrainte jusqu'à tant

Qu'elle ait payé tout ce qu'elle doit

Sans nul remède et sans retour.

Aussi est bien fou qui se fie à son âme,

Car elle n'a gage qu'elle puisse offrir,

Puisqu'elle vient nue à la bataille.

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3 août 2009 1 03 /08 /août /2009 09:49

Gautier de Coincy naquit en 1177.

 

Il fut d'abord moine à l'abbaye de Saint Médard les Soissons, puis à celle de Vic sur Aisne. Ensuite, il devint grand prieur à Saint Médard.

 

Protégé par la haute noblesse, notamment les comtesses Ade de Soissons et Marguerite de Blois, Gautier de Coincy composa un recueil comportant cinquante-huit Miracles de Notre Dame achevé en 1220. Il s'agit de chansons pieuses -dont vingt-deux sont dédiées à la Vierge- et de sermons en vers. Son œuvre compte plus de trente mille vers.

 

Les Miracles, qui apparaissent au XI e siècle, sont une représentation dramatisée d'un épisode de la vie d'un Saint ou d'un fait dénoué par l'intervention d'un Saint. Entre le XI e siècle et le XII e siècle, plusieurs miracles ont été rédigés en latin ou en français. Ils permettaient de célébrer les bénéfices accomplis par le Saint. La trame narrative est la suivante : un personnage –clerc, chevalier, bourgeois ou vilain- est particulièrement dévoué à Marie. Puis un jour, le personnage succombe au péché. Le repentir et la dévotion lui permettront de retrouver le salut.

 

Gautier de Coincy emprunte donc le sujet de ses récits à ses prédécesseurs. Son style est soigné et sa versification est parfois recherchée.

 

Gautier de Coincy mourut en 1236.

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27 juillet 2009 1 27 /07 /juillet /2009 10:10

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Rudies, en Messapie, qui est situé à soixante-dix kilomètres de Tarente (Les Pouilles au Sud de l'Italie) est une ville dans laquelle les habitants parlaient le grec et l'osque. C'est dans ce lieu que naquit Ennuis en 239 avant notre ère,  dans une région imprégnée d'hellénisme mais latine de tempérament.

 

Ennius est donc de langue grecque, le latin étant une langue apprise. Il fut servant comme socius, dans les contingents des cités soumises à Rome, en Sardaigne. Là, il fut remarqué et protégé d'abord par Caton.

Lorsqu'il se trouva à Rome, Ennuis donna des leçons de grec, ce qui lui valut d'être remarqué par Scipion l'Africain, le vainqueur d'Hannibal, Servilius Géminus, M. Fulvius Nobilior. Ce dernier l'emmena, en 189 avant notre ère, en Étolie, en tant que chantre de ses futurs exploits.

En 184 avant notre ère, le fils de M. Fulvius Nobilior, prénommé Quintus, lui fit accorder la cité romaine et un lot dans la colonie de Potentia.

Il mourut en 169 avant notre ère. Une statue fut érigée, à sa mémoire, dans le tombeau des Scipions.

 

Ennius composa un poème épique, les Annales, des tragédies, des saturae (i.e. des poésies melées) et des comédies.

 

Ennius, de formation grecque, fut le premier à avoir assuré à Rome l'héritage des lettres helléniques. Il est vrai aussi qu'une partie de l'aristocratie, qui protégea Ennuis, était attirée par l'esprit et l'art grecs. Dès cette époque, Rome s'hellénise tandis que les Grecs commencent à se latiniser.

 

Les Annales sont une épopée qui comprenait dix-huit livres dont il ne nous reste que six cents vers.

Les six premiers livres, rédigés en hexamètre dactylique des Grecs, sont consacrés aux origines de Rome - que le poète Naevius n'avait fait qu'esquisser – et à son ancienne histoire jusqu'à la première guerre punique.

Ennius négligea la première guerre punique et aborda la deuxième guerre punique. Ennius poursuivit la rédaction de ses Annales au fur et à mesure des événements, sa disparition interrompit la rédaction.

Les Annales furent considérées par les Romains comme leur épopée nationale jusqu'à l'apparition de l'Énéide de Virgile.

 

Nous n'avons que trois cents vers de ses tragédies. Il en aurait écrit vingt, la plupart empruntées à Euripide. Les fragments, que nous avons, nous montrent qu'Ennius était parvenu à transposer en latin le caractère à la fois familier et pathétique d'Euripide.

 

L'influence d'Ennius fut immense. Très admiré à Rome, et ce, jusqu'à l'époque de Cicéron, Ennius inspira Virgile qui lui emprunta, quelques fois, des vers entiers.

Un fait important : Ennuis, ce demi-Grec, qui apprit le latin, représente mieux l'idéal des classes dirigeantes romaines que Plaute.

 

Grâce à Ennius, qui parvint à adapter la culture hellénique au génie romain, le latin finit par s'imposer sur les autres dialectes parlés durant l'Antiquité. Ennius occupe une place importante dans la formation de la littérature de la période classique.

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20 juillet 2009 1 20 /07 /juillet /2009 10:37

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Aucune vida  de cet auteur n'existe. En plus son nom n'apparaît dans aucun document historique.

 

Le peu que nous savons de lui n'est que déduction tirée de son œuvre.

 

Nous ne savons pas de quelle région Bernart Marti est originaire. Nous connaissons sa profession dont il parle dans l'une de ses chansons : "lo pintor" (i.e. le peintre).

 

Bien qu'il fasse référence au Vers del Lavador de Marcabru, nous ne pouvons affirmer qu'il fut son contemporain. Par contre, sa dispute littéraire avec Peire d'Alvernhe permet d'affirmer qu'il fut son contemporain. Nous pouvons donc considérer que Bernart Marti vivait au milieu du XII e siècle.

 

L'influence de Marcabru est indéniable que ce soit au niveau de la langue, du style et de la métrique.

Bernart Marti fut un adversaire acharné des raffinements du trobar ric. Dans ses chansons, il n'emploie jamais la terminologie féodale à des fins lyriques et n'adhère pas au jeu des valeurs courtoises.

 

Tout comme Marcabru, Bernart Marti se méfie de l'amour qui, à ses yeux, n'est que mensonge. Il se pose en moraliste indigné jugeant la société de son temps.

 

Nous n'avons de cet auteur que neuf poèmes.

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13 juillet 2009 1 13 /07 /juillet /2009 10:26

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Peire Rogier fut d'abord chanoine. Puis il renonça au canonicat afin de se consacrer à la poésie. D'ailleurs, le poète Peire d'Alvernhe, dans un sirventès, relève ce fait avec ironie.

 

Devenu troubadour, Peire Rogier séjourna à la cour de la vicomtesse Ermengarde que chantèrent aussi Peire d'Alvernhe et sans doute Bernard de Ventadorn.

 

Il se rendit auprès de Raimbaut d'Aurenga avec lequel il échangea un sirventès.

 

Il séjourna à la cour d'Alphonse VIII de Castille, puis à la cour d'Alphonse II d'Aragon et enfin auprès du comte de Toulouse.

 

Dès qu'il eut décidé de renoncer au monde, il se retira dans l'ordre de Grandmont.

 

Peire Rogier écrivit entre 1160 et 1180. Neuf de ses poèmes, qui sont parvenus jusqu'à nous, constituent une bonne illustration du trobar leu (poésie claire).

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6 juillet 2009 1 06 /07 /juillet /2009 10:22

Source

Nous savons peu de choses de cet écrivain.

 

Rigaudus de Barbezilo (Rigaud de Barbezieux) apparaît dans des actes concernant la Charente entre 1141 et 1158. Il est le cadet de la famille des viguiers de Barbezieux, arrière-vassaux des comtes d'Angoulême. Ce qui fait de cet écrivain le contemporain de Marcabru, Cercamon, Pèire d'Alvernha et de Bernard de Ventadour.

 

Cependant, d'autres érudits estiment qu'il s'agit d'une mauvaise interprétation. Ils pensent même que Rigaud de Barbezieux écrivit entre 1170 et 1220. Quoi qu'il en soit, nous n'avons aucun élément dans son œuvre qui permette d'affirmer que la première date ci-dessus mentionnée soit fausse.

 

Il fait allusion à la légende du Graal et de Perceval sans qui nous puissions affirmer s'il s'est inspiré d'une source dont nous n'avons plus aucune trace ou de Li Contes del Graal de Chrétien de Troyes (composé entre 1168 et 1191).

 

Nous n'avons de cet auteur que neuf cansos. Le thème principal est l'amour mais Rigaud de Barbezieux se singularise par le choix de ses comparaisons, notamment ses allusions au monde animal qui témoignent d'une bonne connaissance des Bestiaires. Grâce à ses comparaisons sur les animaux, Rigaud de Barbezieux renouvelait le lyrisme courtois.

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29 juin 2009 1 29 /06 /juin /2009 10:04

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Fils d'un bourgeois du diocèse de Clermont, Pèire d'Alvernhe fut un troubadour auvergnat qui écrivit entre 1158 et 1180.

 

Il fut d'abord chanoine, comme le fut son compatriote Pèire Rogier, dont il se moqua par ailleurs.

 

Pèire d'Alvernhe se rendit dans les différentes cours de Provence et d'Espagne. Il fréquenta la cour de Raimond Béranger IV de Barcelone et la cour de Sanche III de Castille. Il parvint à acquérir rapidement la renommée. D'ailleurs Dante le plaça parmi les Antiquiores doctores.

 

Nous avons conservé de cet auteur une vingtaine de poèmes. Tout en méprisant le velh trobar, il s'en inspira. Il imita le style du poète Marcabru et tenta de renouveler la poésie en la dégageant des thèmes traditionnels.

Disciple du trobar clus, Pèire d'Alvernhe nous laisse une poésie brillante mais obscure.

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22 juin 2009 1 22 /06 /juin /2009 10:40

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Rambautz d'Aurenga, qui fut un grand seigneur poète, comme le fut d'ailleurs Guillaume de Poitiers, est le plus ancien des troubadours de Provence.

 

Nous ignorons sa date de naissance. Nous savon seulement que son activité poétique se situe entre 1150 et 1173, année de sa disparition. Il semble qu'en 1173, le poète était encore assez jeune.

 

Guillaume d'Omelas, le père de Rambautz d'Aurenga, mort en 1156, laissa à son fils d'importants domaines dans les diocèses de Montpellier et de Maguelonne. Quant à sa mère Tiburge, morte vers 1150, elle transmit à son fils la seigneurie d'Orange.

 

Rambautz d'Aurenga vécut à Courthézon près d'Orange dans le Vaucluse. À sa cour, il reçut Peire Rogier et Guiraut de Borneil. Il est possible qu'il se trouva avec ces deux poètes à Puivert, en 117 lors de la composition de la galerie de portraits de Pèire d'Alvernhe.

 

Il est probable que ses relations romanesques avec Maria de Vertfuolh et avec la comtesse d'Urgel soient des affabulations.

 

Nous avons conservé de cet auteur environ quarante poèmes dont trois apocryphes. Parmi tous ses poèmes, nous trouvons un sirventès, une tenson dans laquelle il prend le nom de Linhaure (héros d'un lai).

 

Rambautz d'Aurenga fut le défenseur du trobar clus et du trobar ric. Il était à la recherche de vocable rare, de formules de rimes complexes ou de sonorités étranges comme des jeux sur le sens et le non-sens.

Il associait vers et prose, chaque strophe rimée s'achevant par un fragment non versifié.

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15 juin 2009 1 15 /06 /juin /2009 10:52

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Cette trobairitz nous a laissé bien peu de renseignements quant à sa vie.

 

Une courte vida nous rapporte quelques moment de son existence.

 

Originaire de Portiragnes à environ dix kilomètres de Béziers, dans l'Hérault, Azalaïs de Porcairagues aurait aimé Gui Guerrejat, frère de Guilhem de Montpellier.

 

Elle aurait vécu dans la seconde moitié du XII e siècle. C'est du moins ce que laisse entendre l'unique chanson que nous ayons de cet auteur qui évoque, visiblement, dans la strophe VI, la mort de Raimbaud d'Orange survenue en 1173.

 

Elle aurait eu comme protectrice Ermengarde de Narbonne (qui vécut de 1140 environ à 1197).

 

Ar em al freg temps vengut,

Que 'l gèls e'l nèus e la fanha,

E l'aucelet estàn mut,

Qu'us de chantar non s'afranha ;

E son sec li ram pels plais,

Que flors ni folha no'i nais,

Ni rossinhols non i crida

Que la en mai me reissida.

 

Tant ai lo cor deceubut,

Per qu'ieu soi a totz estranha,

E sai que l'om a perdut

Molt pls tost que non gazanha ;

E s'ieu falh ab motz verais,

D'Aurenga me moc l'esglais,

Per qu'ieu m'estauc esbaïda

E'n pèrt solatz en partida.

 

Domna met mout mal s'amor

Que ab ric ome plaideja,

Ab plus aut de vavassor,

E s'il o fai, il foleja ;

Car ço ditz om en Velai

Que ges per ricor non vai,

E domna que n'es chausida

En tenc per envilanida.

 

 

"Nous voici maintenant parvenus au temps froid, avec le gel, la neige et la boue. Les oiseaux se sont tus et aucun d'eux n'a désir de chanter. Les branches dans les haies sont sèches, et ni fleur ni feuille n'y naît. Le rossignol n'y chante plus, lui qui en mai me réveille.

J'ai le cœur si désabusé que je suis à tous étrangère, et sais qu'on a perdu beaucoup plus vite que l'on ne gagne. Et si je me leurre avec des mots sincères, c'est que d'Orange vint mon trouble ;  et j'en suis si égarée que je perds en partie ma joie.

Elle place fort mal son amour la dame qui porte plainte contre un seigneur trop puissant, au-dessus d'un vavasseur ; et si elle le fait, elle commet une folie. Car on dit en Velay que l'amour ne s'accommode point de la puissance, et je tiens pour avilie une dame qui se distingue ainsi."

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8 juin 2009 1 08 /06 /juin /2009 10:50

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Guilhem de Berguedan fut un grand seigneur dont le nom apparaît dans de nombreux documents entre 1138 et 1192.

 

Il participa avec détermination aux luttes féodales qui dévastaient son pays. En 1175, Guilhem de Berguedan assassina traîtreusement le vicomte Raimon Folc de Cardona dont il enviait la puissance.

 

Après être entré en rébellion contre l'évêque d'Urgel (qu'il menaça de castration), puis contre le roi Alphonse II, Guilhem de Berguedan décida quelques années plus tard de se rallier à ce dernier. Cet événement eut lieu lors d'une entrevue entre Guilhem de Berguedan et Richard Cœur de Lion à Najac (en Rouergue) le 14 avril 1185.

 

Il aurait été assassiné par un fantassin, ce dont ne fait état aucun document historique.

 

Guilhem de Berguedan, qui fut l'ami de Bertran de Born, nous a laissé trente et un poèmes. La plupart de ces poèmes sont des sirventès extrêmement virulents en rapport avec les combats qu'il a menés durant sa vie.

 

Alors que de son vivant, il avait injurié Ponç de Mataplana, Guilhem de Berguedan rédigea un planh magnifique lors de sa disparition.

 

Il composa plusieurs cansos amoureuses, remarquables par la précision avec laquelle il transposa le vocabulaire féodal, qu'il connaissait fort bien dans le domaine de l'érotique courtoise.

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