Louis Hémon naquit à Brest (Finistère, 29) le 12 octobre1880 dans une famille proche de l'élite intellectuelle et politique. Il est le dernier d'une famille de quatre enfants.
Son père, Félix Hémon, était un inspecteur général de l'instruction publique. Sa mère se prénommait Louise.
Lorsque Félix Hémon fut muté à Paris, toute la famille déménagea. Louis Hémon était alors âgé de deux ans. Il fit ses études à Paris, d'abord au lycée Montaigne, puis à Louis-Le-Grand. Il obtint en 1900 une licence en droit.
Il choisit de quitter la France pour l'Angleterre. Il résida dans ce pays de 1903 à 1911. Il vécut de différents petits métiers.
Deux passions conduisirent sa vie : le sport et la littérature.
Attiré par le sport, qui était à ses yeux une école de courage et de saine éducation, il pratiqua plusieurs activités sportives. Il rédigea d'ailleurs un roman sportif, Battling Malone.
Il vécut avec Lydia O'Kelly avec qui il eut une fille, non désirée mais qu'il reconnut néanmoins. Lorsque sa compagne fut atteinte de paranoïa aiguë, elle dut être internée dans un asile. Louis Hémon confia alors son enfant à la sœur de Lydia.
De même que la France lui avait paru trop éloignée de la nature, de même l'Angleterre lui parut trop gangrénée par les complications de l'industrialisation.
C'est pourquoi, il décida de partir pour le Canada. Il arriva à Québec en octobre 1911. Il séjourna à Montréal durant l'hiver 1911-1912. Jugeant cette ville trop européenne, il quitta Montréal pour les plaines inhabitées de l'Ouest. Il se rendit dans la région de colonisation du lac Saint-Jean. Il vécut à Péribonka puis à Saint-Gédéon. C'est dans ce premier lieu qu'il commença la rédaction de Maria Chapdelaine.
Il mourut le 8 juillet 1913, écrasé par un train à Chapleau dans l'Ontario.
Bien qu'il soit l'auteur de plusieurs ouvrages, Louis Hémon reste surtout connu pour être l'auteur de Maria Chapdelaine. Ce roman parut d'abord en feuilleton dans le quotidien "Le Temps." Hélas le succès fut posthume.